vendredi 3 février 2012

Point sur l'achat de céréales au profit des habitants de KANGARE

Comme vous le savez, le prêt de 4500 € (2.950.000 fcfa) accordé dès la fin novembre 2011 par notre groupe LACIM-Champfleuri, a permis, au village de KANGARE, d'acheter 162 sacs de 100 kg chacun au tarif de 17000 fcfa ce qui fait 18500fcfa rendu à KANGARE.
Le comité de jumelage a consenti de mettre les sacs en vente au prix de 19000 fcfa afin de conserver un léger bénéfice pour la gestion de la banque de céréales.
Il faut savoir que le prix du même sac de mil en cette fin du mois de janvier 2012 atteint déjà la somme exorbitante de 24000 fcfa et que ce prix n'a pas fini de grimper en cette année de pénurie due à la sécheresse.

Dans le même temps l'état burkinabé a mis sur le marché, au profit des populations de ROLLO, 760 sacs au prix de 11500 fcfa. Pour y prétendre il faut répondre à certains critères sociaux.

Espérons que les familles de KANGARE pourront faire la jonction entre la saison sèche et la prochaine campagne agricole, qui s'achèvera en novembre 2012, dans des conditions acceptables du fait de la bonne gestion de la banque de céréales que le village assure depuis de nombreuses années grâce à LACIM et à ce prêt que nous leur avons accordé en novembre 2011..

RAPPORT FINAL D’EXECUTION DES ACTIVITES DU PROJET ZAÏ A KANGARE - CAMPAGNE AGRICOLE 2011


Conclusion :
Selon l’idée du projet, 40 autres hectares de zaï devaient être aussi réalisés pour la campagne 2011 en complément des 40 réalisés durant la campagne précédente de 2010. Cette partie doit être entièrement prise en charge par les bénéficiaires qui doivent de ce fait employer la main d’œuvre locale.

En réalité, en 2011 vingt  trois et demi (23,5)  hectares de zaï ont été creusés ce qui représente un taux de 58%

L’explication à ce taux moyen donnée par les bénéficiaires est Il y a aussi le cout de la main d’œuvre pour un hectare qui vaut au moins soixante quinze mille (75 000) francs CFA et cette somme n’est pas à la portée immédiate de tous. Aussi avec  la multiplication des sites aurifères dans la zone  la quasi-totalité des jeunes gens s’y rendent  et espèrent y gagner mieux leur vie. Ce qui les rend souvent indisponible pour l’emploi au village. Pour ce faire, certains producteurs mettent à contribution  leur propre force physique.

Pour la campagne 2011 sur les 40 bénéficiaires du projet 14 affirment avoir employé la main d’œuvre rémunérée pour creuser du zaï dans leur champ. Cette main d’œuvre locale est aussi employée par les autres agriculteurs du village.

En somme, la méthode de production agricole par la technique du zaï comme alternative efficace pour l’amélioration du rendement est incontestable.
Les rendements des champs soumis à cette technique de production sont,  en toute circonstance,  nettement supérieurs  aux  rendements des champs ordinaires.

Cette technique est désormais comptée parmi les habitudes de production des agriculteurs de kangaré.
Tous les ménages pratiquent le zaï même si cela est à des degrés différents.

Dans une perspective d’optimiser les rendements agricoles, il est nécessaire d’introduire l’utilisation des semences améliorées.
En effet, certaines semences utilisées par les paysans ne sont pas toujours adaptées. Le cycle de  production de ces semences est le plus souvent plus long avec des pluies qui le plus souvent cessent  prématurément.
L’introduction des semences agricoles au cycle   de production plus court peut être une solution à l’arrêt prématuré des pluies constaté au cours des saisons de production.

Il serait indispensable d’étudier aussi des possibilités de mettre à la disposition des agriculteurs certains équipements de première nécessité (charrette et barrique) car beaucoup de ménages n’en possèdent pas. Ces équipements faciliteront la production de composte ainsi que son transport dans les champs.

Télécharger le rapport au format "pdf" en cliquant ici.